Tout le monde sait comment ces crises commencent ; mais personne ne sait comment elles se terminent, ou plus comment elles vont évoluer. L’évolution de la guerre au NOSO avec des massacres de masse comme ceux de Ngarbuh ou de Kumba, les émotions du moment exprimées sur les réseaux sociaux davantage pour des convenances politiques, et l’oubli qui s’ensuit les lendemains des massacres, montrent que les Camerounais sont tous devenus criminophiles.
«Je m’unis à la douleur des familles des jeunes étudiants barbarement tués samedi dernier à Kumba, au Cameroun» : a-t-il dit en parlant de cet «acte si cruel et insensé, qui a arraché des enfants innocents à la vie alors qu’ils suivaient les leçons à l’école». Le Saint-Père n’a pas hésité à confier qu’il se trouvait «totalement» déconcerté par ce crime.
Depuis l’embrasement des provinces du Sud-Ouest et du Nord-Ouest en 2017, on estime que les combats ont fait plus de 3 000 morts et jeté 700 000 personnes sur les routes et la brousse. Les violences se multiplient et la situation humanitaire se dégrade. Dans les villages camerounais frontaliers du Nigeria comme Gakara ou le canton de Tourou, les incursions de Boko Haram se multiplient. Pas un jour sans que le décompte des morts ne s’allonge.
Désormais, la CTAF a les cartes en main pour consolider ses moyens de lutte contre les crimes de blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.
Assessments of anti-money laundering (AML) and counter financing of terrorism (CFT) frameworks have been carried out since 1992, and FIUs have been an integral part of these assessments since the beginning.
La cinquième directive européenne anti-blanchiment et les implications pour l’Afrique
Les gouvernements africains doivent connaitre ces mécanismes et saisir les enjeux en cours pour éviter des problèmes qui se profilent à l’horizon ! La Commission européenne s’est engagée à évaluer les efforts entrepris par les pays tiers à haut risque (non membres de l’UE) pour lutter contre les phénomènes susmentionnés. En rendant publique la cinquième directive la semaine dernière, l’UE envoie un signal fort aux gouvernements de ces pays qui ne seraient pas attentifs aux résultats et suivis des diverses évaluations.
Tous, sinon la majorité des projets informatiques dans l’administration publique camerounaise ont echoué.
Il faut renforcer les capacités des États et accessoirement du GABAC et de GIABA dans ces évaluations mutuelles. Pour ce faire, il est souhaitable que les missions du CLAB soient étendues. En lieu et place d’un simple Comité de liaison anti-blanchiment de la Zone franc, nous avons besoin et de manière urgente d’un véritable Comité d’experts sur l’évaluation des mesures de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme de la Zone franc.
Nous devons continuer à clarifier ces propositions dans l’apaisement. Les leaders de toutes les communautés du pays doivent tout faire pour ramener la paix dans notre pays en évitant des discours, positions et gestes contraires à l’apaisement et à la paix.
Federalism, or a genuine and effective form of decentralization, can help Cameroon break this vicious circle of centralization, crypto-democracy, and bad governance by bringing power closer to the people. To do this, the new form of the State must go beyond the Anglophone-Francophone divisions and the French vision of it inspired by Jean Jacques Rousseau by offering a modern model of five or six federated states officially using French, English, and if possible, a recognition of two local written languages