Tout le monde sait comment ces crises commencent ; mais personne ne sait comment elles se terminent, ou plus comment elles vont évoluer. L’évolution de la guerre au NOSO avec des massacres de masse comme ceux de Ngarbuh ou de Kumba, les émotions du moment exprimées sur les réseaux sociaux davantage pour des convenances politiques, et l’oubli qui s’ensuit les lendemains des massacres, montrent que les Camerounais sont tous devenus criminophiles.
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Depuis l’embrasement des provinces du Sud-Ouest et du Nord-Ouest en 2017, on estime que les combats ont fait plus de 3 000 morts et jeté 700 000 personnes sur les routes et la brousse. Les violences se multiplient et la situation humanitaire se dégrade. Dans les villages camerounais frontaliers du Nigeria comme Gakara ou le canton de Tourou, les incursions de Boko Haram se multiplient. Pas un jour sans que le décompte des morts ne s’allonge.
Nous devons continuer à clarifier ces propositions dans l’apaisement. Les leaders de toutes les communautés du pays doivent tout faire pour ramener la paix dans notre pays en évitant des discours, positions et gestes contraires à l’apaisement et à la paix.
Federalism, or a genuine and effective form of decentralization, can help Cameroon break this vicious circle of centralization, crypto-democracy, and bad governance by bringing power closer to the people. To do this, the new form of the State must go beyond the Anglophone-Francophone divisions and the French vision of it inspired by Jean Jacques Rousseau by offering a modern model of five or six federated states officially using French, English, and if possible, a recognition of two local written languages