Si ces 10 propositions sont appliquées sérieusement, alors on pourra enfin anéantir notre hydre nationale à nous : la corruption !
Category: Personal Reflections on AML/CFT
Désormais, la CTAF a les cartes en main pour consolider ses moyens de lutte contre les crimes de blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.
Assessments of anti-money laundering (AML) and counter financing of terrorism (CFT) frameworks have been carried out since 1992, and FIUs have been an integral part of these assessments since the beginning.
La cinquième directive européenne anti-blanchiment et les implications pour l’Afrique
Les gouvernements africains doivent connaitre ces mécanismes et saisir les enjeux en cours pour éviter des problèmes qui se profilent à l’horizon ! La Commission européenne s’est engagée à évaluer les efforts entrepris par les pays tiers à haut risque (non membres de l’UE) pour lutter contre les phénomènes susmentionnés. En rendant publique la cinquième directive la semaine dernière, l’UE envoie un signal fort aux gouvernements de ces pays qui ne seraient pas attentifs aux résultats et suivis des diverses évaluations.
Il faut renforcer les capacités des États et accessoirement du GABAC et de GIABA dans ces évaluations mutuelles. Pour ce faire, il est souhaitable que les missions du CLAB soient étendues. En lieu et place d’un simple Comité de liaison anti-blanchiment de la Zone franc, nous avons besoin et de manière urgente d’un véritable Comité d’experts sur l’évaluation des mesures de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme de la Zone franc.
Les sommes d’argent quittent illégalement le Continent africain chaque année grâce, entre autres, à l’évasion fiscale, la mauvaise facturation et le trafic entre les pays. Les estimations varient en fonction des sources et des méthodes de calcul (Banque Mondiale, Global Financial Integrity qui est un institut de recherche sur la criminalité, ou les travaux de recherche de Ndikumana et Boyce en 2011 cités dans les articles ci-dessous). Mais de manière générale et selon certains experts, l’Afrique a connu une hémorragie totale de l’ordre de 854 milliards à 1800 milliards de dollars américains sur la période 1970-2008.
L’Afrique est-elle si bien partie ?
Mais au-delà de ce défi majeur à « effet papillon » sur d’autres enjeux tous aussi importants, l’astuce stratégique pour l’Afrique, en remplacement d’une quelconque réflexion prospective, se situe sur l’amélioration de manquements actuels, divers et variés, notamment le leadership, la dissuasion militaire, l’intégration et de coopération régionales, l’engagement de la diaspora et les véritables systèmes démocratiques adaptés au contexte africain.
The achievements of the EFCC in the fight against corruption and money laundering are testimonies that with a good leadership, corruption can be rooted out of Africa. Even though it is far from being perfect, the Nigerian experience is relevant to other developing countries which must win the war against corruption if they are to have a good chance of success in the more important war of economic development and poverty alleviation.
Le Nigeria, comme plusieurs pays africains, fonctionne sur la corruption, le vol, la rapine et les détournements généralisés à tous les étages de l’Etat, des institutions et des entreprises publiques, du sommet à la base. Les efforts de EFCC contre cette « kleptocratie » est loin d’être parfaite, mais ils donnent l’opportunité de tester des modèles efficaces qui devraient être partagés et reproduits par d’autres pays africains.