Tout le monde sait comment ces crises commencent ; mais personne ne sait comment elles se terminent, ou plus comment elles vont évoluer. L’évolution de la guerre au NOSO avec des massacres de masse comme ceux de Ngarbuh ou de Kumba, les émotions du moment exprimées sur les réseaux sociaux davantage pour des convenances politiques, et l’oubli qui s’ensuit les lendemains des massacres, montrent que les Camerounais sont tous devenus criminophiles.
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«Je m’unis à la douleur des familles des jeunes étudiants barbarement tués samedi dernier à Kumba, au Cameroun» : a-t-il dit en parlant de cet «acte si cruel et insensé, qui a arraché des enfants innocents à la vie alors qu’ils suivaient les leçons à l’école». Le Saint-Père n’a pas hésité à confier qu’il se trouvait «totalement» déconcerté par ce crime.
Depuis l’embrasement des provinces du Sud-Ouest et du Nord-Ouest en 2017, on estime que les combats ont fait plus de 3 000 morts et jeté 700 000 personnes sur les routes et la brousse. Les violences se multiplient et la situation humanitaire se dégrade. Dans les villages camerounais frontaliers du Nigeria comme Gakara ou le canton de Tourou, les incursions de Boko Haram se multiplient. Pas un jour sans que le décompte des morts ne s’allonge.
Nous devons continuer à clarifier ces propositions dans l’apaisement. Les leaders de toutes les communautés du pays doivent tout faire pour ramener la paix dans notre pays en évitant des discours, positions et gestes contraires à l’apaisement et à la paix.