Si ces 10 propositions sont appliquées sérieusement, alors on pourra enfin anéantir notre hydre nationale à nous : la corruption !
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Le problème c’est que, comme infrastructure critique de sécurité nationale, cette dernière n’est pas assez résiliente pour assurer une continuité d’accès en cas d’actes de sabotage et/ou terroristes. Sinon, comment peut-on nous expliquer que le sabotage des câbles à Jouvence puisse paralyser toute la capitale ? Le Centre de données de Zamengoue (de catégorie T3) est bien à l’opposé, vers Nkolbisson. Où est la boucle en fibre optique dans la capitale ? Comment se fait le routage des données ? Et pourquoi ces câbles n’étaient pas protégés par des goulottes appropriées ? Etc…
Tout le monde sait comment ces crises commencent ; mais personne ne sait comment elles se terminent, ou plus comment elles vont évoluer. L’évolution de la guerre au NOSO avec des massacres de masse comme ceux de Ngarbuh ou de Kumba, les émotions du moment exprimées sur les réseaux sociaux davantage pour des convenances politiques, et l’oubli qui s’ensuit les lendemains des massacres, montrent que les Camerounais sont tous devenus criminophiles.
«Je m’unis à la douleur des familles des jeunes étudiants barbarement tués samedi dernier à Kumba, au Cameroun» : a-t-il dit en parlant de cet «acte si cruel et insensé, qui a arraché des enfants innocents à la vie alors qu’ils suivaient les leçons à l’école». Le Saint-Père n’a pas hésité à confier qu’il se trouvait «totalement» déconcerté par ce crime.
Depuis l’embrasement des provinces du Sud-Ouest et du Nord-Ouest en 2017, on estime que les combats ont fait plus de 3 000 morts et jeté 700 000 personnes sur les routes et la brousse. Les violences se multiplient et la situation humanitaire se dégrade. Dans les villages camerounais frontaliers du Nigeria comme Gakara ou le canton de Tourou, les incursions de Boko Haram se multiplient. Pas un jour sans que le décompte des morts ne s’allonge.
Les marchés publics ont une importance économique considérable et représentent une part significative du PIB national dans tous les pays africains. À cet égard, les principes de transparence et de concurrence équitable et efficace gardent toute leur pertinence.