Il faut renforcer les capacités des États et accessoirement du GABAC et de GIABA dans ces évaluations mutuelles. Pour ce faire, il est souhaitable que les missions du CLAB soient étendues. En lieu et place d’un simple Comité de liaison anti-blanchiment de la Zone franc, nous avons besoin et de manière urgente d’un véritable Comité d’experts sur l’évaluation des mesures de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme de la Zone franc.
Category: Dr. AN’s Take
Nous devons continuer à clarifier ces propositions dans l’apaisement. Les leaders de toutes les communautés du pays doivent tout faire pour ramener la paix dans notre pays en évitant des discours, positions et gestes contraires à l’apaisement et à la paix.
Federalism, or a genuine and effective form of decentralization, can help Cameroon break this vicious circle of centralization, crypto-democracy, and bad governance by bringing power closer to the people. To do this, the new form of the State must go beyond the Anglophone-Francophone divisions and the French vision of it inspired by Jean Jacques Rousseau by offering a modern model of five or six federated states officially using French, English, and if possible, a recognition of two local written languages
Madiba mérite encore et toujours qu’on lui accorde cette nième analyse parce qu’il s’est démarqué des leaders africains actuels, cette cohorte structurée, marquée par des intérêts communs, dont les membres partagent la conscience forte et l’entière responsabilité de la gestion catastrophique des Cités africaines des indépendances à nos jours.
Les sommes d’argent quittent illégalement le Continent africain chaque année grâce, entre autres, à l’évasion fiscale, la mauvaise facturation et le trafic entre les pays. Les estimations varient en fonction des sources et des méthodes de calcul (Banque Mondiale, Global Financial Integrity qui est un institut de recherche sur la criminalité, ou les travaux de recherche de Ndikumana et Boyce en 2011 cités dans les articles ci-dessous). Mais de manière générale et selon certains experts, l’Afrique a connu une hémorragie totale de l’ordre de 854 milliards à 1800 milliards de dollars américains sur la période 1970-2008.
L’Afrique est-elle si bien partie ?
Mais au-delà de ce défi majeur à « effet papillon » sur d’autres enjeux tous aussi importants, l’astuce stratégique pour l’Afrique, en remplacement d’une quelconque réflexion prospective, se situe sur l’amélioration de manquements actuels, divers et variés, notamment le leadership, la dissuasion militaire, l’intégration et de coopération régionales, l’engagement de la diaspora et les véritables systèmes démocratiques adaptés au contexte africain.
L’objectif de cet article est d’apporter des éléments de réponse à ces interrogations. Notre point de départ est la faillite bouleversante affichée dans la gestion des contentieux électoraux par toutes les parties prenantes dans chaque élection en Afrique. Nous allons plus loin aborder des domaines aussi variés et complexes comme le non-respect des compromis électoraux, l’exigence d’un nouveau leadership réflexif des « responsables » politiques africains y compris nos institutions sous-régionales et régionales, la problématique de l’informatisation des processus électoraux en Afrique, et le manque d’éducation à la paix en Afrique. Notre analyse rejoint les terrifiantes clairvoyances et prémonitions faites en 2004 par l’intellectuel camerounais le Professeur Joseph Mboui mais aussi les analyses éclairées du Docteur Eric Essousse dans Problématique de l’informatisation des processus électoraux en Afrique.
Cette série d’articles a pour objectifs (1) de proposer l’architecture d’une technopole camerounaise et les mécanismes de sa mise en place ; (2) d’identifier les contraintes organisationnelles et institutionnelles, et culturelles auxquelles s’expose une technopole camerounaise ; et (3) de proposer des solutions afin d’éviter que la future technopole camerounaise ne puisse être considérée comme un simple relais d’importation de biens et services à fort contenu technologique, sans permettre une réelle intégration des nouveaux secteurs de haute technologie au tissu industriel local.
Le Nigeria, comme plusieurs pays africains, fonctionne sur la corruption, le vol, la rapine et les détournements généralisés à tous les étages de l’Etat, des institutions et des entreprises publiques, du sommet à la base. Les efforts de EFCC contre cette « kleptocratie » est loin d’être parfaite, mais ils donnent l’opportunité de tester des modèles efficaces qui devraient être partagés et reproduits par d’autres pays africains.